Interviews

Ici seront consacrés des interviews sur les joueurs parisiens ! :D

Blayau "stupéfait et interloqué"

Le PSG avait alors répondu à l'OM sous la forme d'un communiqué : "Le PSG tient à démentir formellement les allégations de l'Olympique de Marseille selon lesquelles le PSG aurait commercialisé au grand public des places dans une tribune du Parc des Princes normalement réservée aux supporters marseillais pour la rencontre de championnat de France de L1 opposant le PSG à l'Olympique de Marseille, le dimanche 5 mars. En raison de la tension qui entoure l'organisation des matches PSG-OM comme OM-PSG, un 'gentlemen agreement' existe entre les deux clubs depuis plus de 10 ans portant sur la mise à disposition respective de 1 000 places pour les supporters visiteurs, tant au Parc des Princes qu'au Stade Vélodrome." Peu avant que l'OM annonce sa décision, le PSG avait réussi à débloquer 307 places supplémentaires.

Dans la soirée, Pierre Blayau s'est exprimé sur RMC. "Je suis stupéfait, interloqué. Il y a eu un dérapage. Pourquoi un litige technique est-il devenu une affaire d'Etat ? On est allé un peu loin. Pourquoi tout ça ? Les amoureux du football sont bafoués, le football est bafoué", a affirmé le président du PSG qui a affirmé que le club avait "veillé" en accord avec la préfecture à ce que toutes les conditions de sécurité soient respectées. "Il suffit d'attiser les haines", a-t-il aussi lancé, reprochant aux Marseillais d'avoir envenimé les relations avant la rencontre et demandant des sanctions à la LFP. "Si c'est l'équipe de CFA qui vient, les joueurs qui portent le maillot de l'OM seront traités avec tout le respect et la protection qui leur sont dus", a conclu le président du PSG.

Pierre Blayau avoue avoir eu honte de ses joueurs, dimanche. Auteurs d'un match nul (0-0) face la réserve de l'OM, le PSG a touché le fond. Mais le président du Paris Saint-Germain ne compte pas changer les choses alors que les objectifs initiaux s'éloignent. Guy Lacombe est conforté.

PIERRE BLAYAU, Vous avez laissez filer deux points face à l'OM (0-0) et son équipe bis. Comment expliquez-vous cette contre-performance ?

P. B. : C'est un peu la honte. Voici ma première réaction. J'ai honte du spectacle offert ce soir. Même si on savait que nous allions disputer un match piège et que nous savions également que tout pouvait arriver. Pour les Minots, c'était un match de coupe, comme on dit. Ce résultat n'est évidemment pas celui que l'on attendait. A la honte que je ressens se mêle un sentiment de tristesse. Et ceci depuis le milieu de la semaine. Avec une victoire de l'équipe, on aurait pu gommer cette semaine horrible. Mais on n'a pas su le faire. Au nom du club et de l'équipe, je tiens à présenter mes excuses solennelles au public et aux supporters. Le Paris Saint-Germain et ses supporters méritent mieux que cela.

Cette soirée remet-elle en cause Guy Lacombe ?

P. B. : On va garder Guy Lacombe. La décision de nommer, conserver ou démettre un entraîneur ne se prend pas dans ce cadre. Nous devons continuer avec un coach qui travaille et des joueurs qui ont du talent. Il leur reste désormais neuf matches pour montrer qu'ils peuvent engranger des points. Mais ce qui s'est passé dimanche n'est pas digne du Parc des Princes. C'est une très lourde défaite. Désormais, il nous reste la Coupe de France.

Vous parlez de la Coupe de France. Vous avez fait une croix sur la Ligue 1 ?

P. B. : A force de perdre des points, de faire des bâtons, on va finir par faire des croix.

Face à l'Olympique de Marseille, le PSG ne s'est pas créé une seule véritable occasion. C'est inquiétant...

P. B. : Les joueurs savent ce que j'en pense. Ils ont été pris dans un match piège : un match de coupe difficile et disputé dans une ambiance particulière. Même si cela n'excuse rien.

Pour en revenir à Guy Lacombe, sa nomination à la place de Laurent Fournier est loin d'être couronnée de succès. C'est même un échec ?

P. B. : A vous de juger. Mais je le redis : ce soir j'ai honte de la prestation de nos joueurs. Sur le plan comptable, nous sommes largement en dessous des objectifs qui étaient les nôtres. Encore une fois, je présente mes excuses aux gens qui ont payé leur place.

Tout de même, Laurent Fournier a été remplacé alors qu'il était deuxième du Championnat de France...

P. B. : Je ne souhaite pas rouvrir le sujet. Revenir sur le débat lié à Laurent Fournier n'intéresse que peu de gens. Je préfère m'intéresser au classement d'aujourd'hui et aller de l'avant. Il faut travailler et se projeter sur la rencontre face à Nancy.

En ce qui vous concerne, vous n'avez jamais pensé à démissionner ?

P. B. : Démissionner n'a pas de sens compte tenu de la mission qui est la mienne. Actuellement, cela ne résoudrait rien et ceci ne m'est pas venu à l'esprit. A court terme, je n'envisage pas prendre de mesure radicale. Pour avancer, une équipe a besoin de s'inscrire dans la continuité. Nous continuerons à travailler.

Une dernière question, en voulez-vous à quelqu'un après ce match ?

P. B. : (dubitatif) C'est une très bonne question. Je n'en veux à personne en particulier. Ce résultat est triste mais c'est comme ça. C'est le football.

Très déçu par le match nul du PSG face à l’OM (0-0), Guy Lacombe tient à mettre l’accent sur le contexte particulier qui a précédé la rencontre et finalement déstabilisé ses joueurs. L’entraîneur parisien trouve des circonstances atténuantes aux siens et assure que Paris va se relever.

GUY LACOMBE, que ressentez-vous après la contre-performance de dimanche face à l'OM ?

G. L. : Je suis déçu. Nous avions quand même de bonnes possibilités de gagner. Mais il est vrai que depuis quelques temps, sur les derniers matches que l'on joue, le sort nous est contraire. Nous ne sommes pas vernis.

Avant la rencontre, vous aviez pourtant prévenu vos joueurs en leur disant que c'était un match piège...

G. L. : Oui. Mais j'ai senti qu'il y a eu beaucoup de nervosité de la part de mes joueurs parce qu'ils se sont dit qu'il fallait absolument gagner. L'enjeu est devenu trop important. Or, pour gagner, il faut jouer. En première période, des joueurs étaient manifestement perturbés. Je l'ai vu dans la conquête et lorsqu'on perdait le ballon face à une équipe bien organisée défensivement et qui a parfaitement joué le coup. Cela dit, on a eu des occasions de trouver la faille et il faut reconnaître que l'équipe est en déficit de réussite là-dessus.

Se faire accrocher à domicile par une équipe constituée de joueurs de CFA 2, n'avez-vous pas peur que cela plombe le reste de la saison ?

G. L. : Il faut arrêter de dire que c'était une équipe de CFA 2. Moi, par le passé, j'ai fait des résultats au Parc des Princes avec Cannes et des formations plus jeunes que celle qui a joué dimanche pour Marseille. Qu'on ne me dise pas que Carrasso, Delfim, Andre Luis, Civelli et Gimenez sont des gamins ! Après, vous mettez des bons gamins avec eux et vous faites une équipe qui n'a qu'à défendre et devant laquelle l'adversaire n'arrive pas à trouver la solution. Dire que ce n'est pas bien de ne pas avoir réussi, ça c'est vrai. Je suis le premier malheureux et je pense que les joueurs aussi. On va essayer d'analyser ça le plus objectivement possible.

Le président Blayau parle de résultat catastrophique. Etes-vous d'accord avec lui ?

G. L. : C'est un match catastrophique parce que les événements nous ont mis dans cette nasse et dans une obligation de résultat. C'est tout. Il est vrai que cela a perturbé les joueurs. Il faut savoir pourquoi et pas toujours taper sur les joueurs qui ont essayé. Mais le ballon leur a brûlé les pieds dans certains cas et l'investissement nécessaire n'a pas toujours été là. Pourquoi ? C'est cette question que je vais me poser.

Il a également parlé de honte, est-ce un sentiment qui vous habite aussi ?

G. L. : On a tous honte dans ces moments là. Moi le premier. On est tous dans cet esprit mais on n'a pas fait un crime non plus. Ce ne sont que des hommes. Le contexte était difficile. C'est dur mais on va se relever.

Quand on voit tout ce qui s'est passé face à Marseille, les sifflets, les joueurs qui rentrent au vestiaire directement, M'Bami qui s'en prend au public du Parc, n'a-t-on pas l'impression d'être dans une galère ?

G. L. : Vous ne me connaissez pas bien. Moi, je crois aux vertus du travail et on essaie de bien bosser. Cette semaine, nous avons été perturbés par certaines blessures, par les internationaux qui n'étaient pas là. Ça peut expliquer certaines choses même si l'on ne peut pas non plus se retrancher derrière cela. Mais le contexte était très difficile pour les joueurs. Par rapport notamment à ce qui s'est passé avant. Ce qu'a fait Marseille, c'était piégeux. On est tombés dans le piège.

Bonaventure Kalou est confiant alors que le PSG s'apprête à recevoir Auxerre, dimanche en match décalé de la 31e journée de Ligue 1. L'Ivoirien sent son équipe monter en puissance et pense qu'une qualification européenne n'est pas impossible alors que le discours de Guy Lacombe commence à passer.

BONAVENTURE KALOU, quel rôle peut encore jouer le PSG d'ici à la fin de saison ?

B. K. : On espère toujours revenir sur les premiers, c'est dans un coin de notre tête. On ne baisse pas les bras. Si on n'y croyait plus, cela ne servirait à rien de continuer. Quand on joue à Paris, il y a un minimum à faire. On a tous envie de ne pas descendre plus bas qu'on est.

La situation devient tout de même assez urgente ?

B. K. : On n'a plus beaucoup de temps mais on a encore les moyens d'accrocher une place européenne. Il va falloir y aller à fond : aborder les huit dernières journées avec un état d'esprit de conquérant et de gagneur. Le bilan, on le fera à la fin de la saison. On n'a pas beaucoup de chance en ce moment mais j'espère que ça va tourner en notre faveur à partir de dimanche. On a besoin de ce succès pour repartir dans un nouveau cycle.

Quelle valeur attribuez-vous à la victoire en Coupe de France face à Lyon-La Duchère (0-3) qui évolue en CFA ?

B. K. :Elle a été importante pour le moral du groupe. Même si cela reste un match contre une équipe de CFA, cela faisait un moment qu'on n'avait plus gagné. Une victoire reste une victoire. Je pense que ça peut nous libérer, nous redonner confiance. Dans le jeu, on avance chaque jour un peu plus à l'entraînement.

Le message de Guy Lacombe commence à passer ?

B. K. : On commence à comprendre exactement ce que le coach veut : fluidité, mouvement et jeu à une touche de balle. Petit à petit, il marque de son empreinte l'équipe. Si le jeu est de qualité et qu'on se crée des occasions de but, les résultats vont suivre naturellement. Huit matches d'affilée sans gagner, pour les supporters comme pour nous, c'est dur à vivre. On a une revanche à prendre après tout ça et on doit se faire pardonner en battant Auxerre dimanche au Parc.

Auxerre, cela reste toujours un match particulier à vos yeux, non ?

B. K. : Ça l'a été à l'aller, ça le sera encore dimanche au retour. Jouer contre Auxerre fait resurgir pleins de souvenirs en moi : j'ai passé de très bons moments là-bas. C'est toujours un plaisir de retrouver les copains. Je vais certainement téléphoner à Akalé avant le match puis j'irai parler avec mes autres anciens coéquipiers après le coup de sifflet final. Mais pendant le rencontre, je ne ferai pas de sentiments. Même si je reste supporteur de l'AJA, le plus important à mes yeux, c'est que le PSG gagne dimanche.

Même si Guy Roux n'est plus là, vous ne serez pas surpris par le jeu des Ajaïstes ?

B. K. : Les Auxerrois ont toujours la même manière de jouer. C'est une équipe solidaire, qui évolue en bloc et qui ne lâche rien grâce à un état d'esprit irréprochable. Il y a une stabilité dans le jeu mais également dans les résultats puisqu'Auxerre est encore à la quatrième place. Ce sera un match difficile mais je sais qu'on a les moyens de les embêter.

Auteur d'un triplé face à Bordeaux (3-1), Pauleta veut désormais faire mieux que ses 23 buts inscrits avec les Girondins en 2003. Mais le Parisien pense d'abord à la fin de saison du PSG. S'il regrette que le réveil soit tardif, il estime qu'une place européenne est toujours possible. Interview !

PEDRO PAULETA, tu dois être satisfait de cette victoire du PSG ?

P.P. : Oui. Je pense que l'équipe a fait un grand match contre une belle équipe de Bordeaux. Elle est quand même deuxième du championnat, ça n'est pas par hasard. Paris a mérité les trois points qu'il est allé cherché dès le début du match. C'est vrai que tout s'est bien passé ce soir. L'équipe va bien. Elle travaille bien. Les automatismes commencent à venir. Il faut réussir à le faire jusqu'à la fin pour se qualifier pour une Coupe d'Europe, c'est le plus important.

Avec déjà 20 buts au compteur, c'est bien parti pour le titre de meilleur buteur...

P.P. : J'espère ! C'est vrai que c'est objectif que je m'étais fixé en début de saison de terminer meilleur buteur. Pour l'instant, c'est vrai que j'ai un bon avantage sur le deuxième (le Lensois Daniel Cousin avec 12 buts, ndlr). Depuis que je suis à Paris, c'est la première fois que je réalise un triplé. Bien sûr, après avoir inscrit trois buts face aux Girondins, je vais essayer de battre mon record lorsque j'avais marqué 23 buts avec Bordeaux (lors de la saison 2002-2003, ndlr).

Tu avais déjà marqué à l'aller. Tu es particulièrement motivé face à Bordeaux ?

P.P. : Non, je suis motivé contre toutes les équipes. Mais c'est toujours un match difficile pour moi. C'est un grand club qui est resté dans mon c&oeligur. J'ai beaucoup de respect pour cette équipe de Bordeaux, pour les joueurs, pour le club ou pour la région. J'ai passé trois belles années là-bas. Mais, maintenant, je suis à Paris et je donne tout pour le PSG. J'aime jouer dans ce stade. C'est un stade magnifique. Le public de Paris mérite une grande équipe. Je suis très content, mais surtout content qu'on ait gagné car c'étaient trois points très importants pour Paris.

La saison du PSG ne te laisse-t-elle pas des regrets lorsque l'on voit de quoi vous êtes capables en ce moment ?

P.P. : On a bien commencé ce championnat mais après, malheureusement, on a traversé une période très difficile. On a loupé deux ou trois matches à la maison qui font que, aujourd'hui, on est un peu loin de notre objectif du début de saison. Mais il nous reste encore cinq matches à jouer et on va tout tenter pour obtenir une place européenne. On va continuer d'aller chercher cette 4e voire 3e place. Je crois que c'est toujours possible.

On sent le PSG ambitieux pour cette fin de saison...

P.P. : Oui, on est ambitieux&hellip Dommage que ça n'ait pas été le cas tout le temps. Face à Bordeaux, on a montré une nouvelle fois que Paris a une bonne équipe. S'il y avait eu un peu de tranquillité dans cette équipe, on aurait pu faire de belles choses comme à Monaco (1-1) ou comme face à Auxerre (4-1). Ça arrive un peu tard mais j'espère que ça va continuer jusqu'à la fin car, comme je le disais, tout peut encore se passer.

Le PSG accueille une équipe de Lyon auréolée de son 5e titre. Une performance qui ne laisse pas insensible Edouard Cissé. Le milieu parisien salue notamment la grande stabilité du club rhodanien et prédit un grand match au Parc des Princes. Interview !

EDOUARD CISSE, la qualification pour les demi-finales de la Coupe de France est-elle de bon augure avant de recevoir Lyon ?

E.C. : C'était important de nous qualifier pour montrer tous les progrès que l'on a fait depuis un mois et demi. Donc on est satisfait. En plus, jouer les quarts contre Lille, ça n'était pas évident. La Coupe de France est un objectif puisque c'est mort pour le titre. Ça nous tient à coeur.

La fin de saison pourrait être excitante pour le PSG...

E.C. : On le dit maintenant mais, il y a cinq ou six matches, on disait que c'était "marche ou crève" ! On a bien négocié ces matches là et on a tout fait pour que cette fin de saison soit la plus palpitante possible. Pour l'instant, on est en passe de le réaliser. C'est de bon augure avant de recevoir Lyon.

Avec la vente du club, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour le PSG ?

E.C. : Ça fait pas mal de temps qu'on se posait des questions. Mais on n'a pas eu le temps de gamberger parce qu'on jouait le jour même. Ce sera un nouvel épisode en juin. Pour l'instant, le Président Blayau reste en poste jusqu'à la fin de saison donc il n'y a pas trop de changements. Il nous a parlé de façon assez réconfortante. Il a essayé de nous protéger et il nous a aussi rassuré à sa façon en nous disant qu'il n'y aurait pas beaucoup de changements et qu'il resterait dans la cellule PSG.

Alain Cayzac est-il l'homme de la situation ?

E.C. : Ça fait trente ans qu'il est là donc j'ai déjà eu l'occasion de le côtoyer plusieurs fois. Il était déjà là quand je suis arrivé à Paris en 1997. C'est un amoureux du PSG.; On peut dire que c'est le supporter numéro 1 du club. C'est mieux que ce soit quelqu'un qui connaisse l'histoire du club. Mais les Américains ont été malins sur ce coup là, ils ont bien joué...

Le nouveau Président a déjà annoncé qu'il espérait poursuivre avec Guy Lacombe la saison prochaine...

E.C. : C'est bien pour lui mais aussi pour l'équipe. Le coach a commencé à mettre quelque chose en place et ça commence à se voir sur le terrain. Il a ramené de la confiance et il a un projet de jeu qui se dessine match après match.

Que faudra-t-il faire pour battre Lyon ?

E.C. : Leur dire qu'on ne joue pas à 21h30 ou que c'est reporté, je ne sais pas (il rit)... On sait que c'est une très grosse équipe donc il va falloir jouer avec beaucoup d'abnégation et de générosité. Ce sera un sommet et on veut faire un grand match devant un Parc des Princes qui sera plein.

L'OL a remporté son 5e titre de champion de France consécutif. Qu'est-ce que ça t'inspire ?

E.C. : Chapeau ! Ça témoigne de leur continuité et de leur stabilité au sein du club. Je pense que ça n'est pas près d'être battu. Ils font mieux que Marseille que je regardais déjà avec admiration lorsque j'étais minot. Une telle stabilité, ça fait envie, et pas seulement aux joueurs du PSG, à toute la L1... même si on est réputé pour notre instabilité. Ce que fait Lyon depuis une dizaine d'année, c'est costaud. Il faut leur tirer un grand coup de chapeau. C'est bien que ce soit eux qui soient champions.